L'Américain Bernard Feldman aurait trouvé la cause possible du développement de cancers chez les rats exposés aux radiofréquences de la téléphonie mobile, les résultats de son étude viennent d'être publiés sur le site arXiv.org.
Le physicien estime que si les conclusions des experts sur l'effet néfaste des radiofréquences de la téléphonie mobile sur les rats sont justes, l'explication peut s'en résumer comme suit. Les neurones autour du cerveau et du cœur des rats forment des chaînes électriques fermées, et, d'après la Loi de Faraday, le rayonnement de 900 MHz y forme un courant électrique de la même fréquence.
Ce courant électrique produit un réchauffement local des tissus et perturbe la balance des agents cancérigènes, en augmentant ainsi le risque de développement de cancers.
Les études sur les liens éventuels entre cancers et téléphones portables se poursuivent et ne se ressemblent pas. La dernière en date a de quoi inquiéter.
Alors qu’une étude australienne publiée en mai n’a trouvé aucun lien entre les téléphones portables et les cancers, une nouvelle étude américaine d’envergure souligne au contraire de possibles liens.
Ainsi, le National Toxicology Program vient de mettre en ligne les résultats partiels d’une vaste étude toxicologique dotée d’un budget de 20 millions de dollars (17,9 M EUR) et menée pendant deux ans et demi sur plusieurs groupes de 90 rats chacun. Les résultats n’ont rien de rassurant en soi. En effet, des rats exposés aux radiofréquences de la téléphonie mobile ont développé deux types de cancers, le gliome cérébral et le schwannome cardiaque, une tumeur très rare.
A l’opposé, aucun des rats appartenant au groupe témoin (non exposé aux champs électromagnétiques des téléphones portables) n’a développé ce type de cancers. Les chercheurs notent que l’incidence de ces deux cancers augmente avec le niveau de rayonnement reçu par les rongeurs.