Alors que l'Arabie saoudite dégage des bénéfices grâce aux quatre sportives qui représentent le pays aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro, les choses ne bougent pas vraiment, indique Quartz qui étudie ce sujet compliqué. Les Jeux olympiques, c'est bon, mais le sport féminin à l'intérieur du pays reste dans un état pratiquement gelé.
Quartz cite les propos d'Ali Al-Ahmed, chercheur saoudien qui a effectué une étude pour le Gulf Institute sur l'effet de la présence féminine de l'Arabie saoudite aux Jeux de Londres. Pour lui, un tel tournant a aggravé la situation, parce qu'il a amélioré l'image de Riyad devant la communauté sportive mondiale sans porter remède aux vrais problèmes.
La situation à l'intérieur de l'Arabie saoudite diffère considérablement de sa représentation au niveau mondial. Les femmes saoudiennes ne sont toujours pas autorisées à participer aux compétitions nationales et même à assister à des matchs en tant que spectatrices. Aucun des 150 clubs sportifs dans le pays n'est ouvert aux femmes. Elles n'ont pas le droit de s'entraîner avec les hommes et les centres de fitness féminin sont souvent privés de licence ou même fermés.