Toutes les quatre ont été invitées par le Comité international olympique, aucune n'étant parvenue à se qualifier directement.
Les quatre sportives et leurs sept homologues masculins sont arrivés au Brésil lundi, mais n'ont pas été présentés aux médias.
Les Saoudiennes ont participé pour la première fois à des jeux Olympiques à Londres en 2012, suite à une décision du CIO imposant au moins une athlète femme par pays.
Il est très compliqué pour les femmes de pratiquer un sport dans le royaume très conservateur d'Arabie Saoudite, celles-ci devant notamment être couvertes de la tête aux pieds lors des compétitions, informe l'AFP.
#Saudi runner Sarah al-Attar breaks barriers in #Rio2016 marathon https://t.co/q6sV82VlE7 pic.twitter.com/xS3abc2ycK
— Tribune Sports (@ETribuneSports) 2 августа 2016 г.
Sarah al-Attar avait couru en survêtement et la tête couverte. La judokate Wodjan Shahrkhani, alors âgée de 16 ans, avait refusé de participer si elle ne pouvait pas se couvrir la tête. Un compromis avait été trouvé consistant à lui couvrir les cheveux avec un bonnet et elle n'a tenu que quelques secondes sur le tatami.
Elles étaient également accompagnées par un proche parent, comme l'exige la loi islamique rigoureusement appliquée en Arabie saoudite.