Le nombre de nuitée internationale a baissé d'environ 10% sur le premier semestre cette année, par rapport à la même période l'année passée. Selon l'expert, l'Ile-de-France et la région de la Côte d'Azur représentaient quasiment la moitié de l'hébergement marchand en France. Ce sont ces zones qui subissent les plus grandes pertes.
"On voit bien que les autres régions fonctionnent plutôt bien mais en tout cas en ce qui concerne Paris et la Côte-d'Azur, c'était plus compliqué", déclare M.Panayotis.
L'expert anticipe un été très profitable pour les voisins de la Méditerranée qui vont bénéficier de deux effets. Premier effet: la clientèle européenne aura moins tendance à aller dans les pays à majorité musulmane, compte tenu des événements en Turquie, en Tunisie, etc.
"Et puis on a le deuxième phénomène qui vient s'ajouter à ça: c'est ce qui s'est passé à Nice le 14 juillet. Clairement, on pense que le Portugal et l'Espagne notamment vont faire un très bel été en partie dû à ces phénomènes-là et malheureusement au détriment de la France", explique-t-il.
Malgré tout, l'expert reste optimiste à propos du tourisme en France.
"Il va falloir intégrer, la sécurité va se renforcer, les gens vont comprendre que ça peut arriver partout dans le monde. Je pense qu'effectivement, il faut rester positif même si à très court terme il y a de quoi être inquiet ou pessimiste, à moyen terme les objectifs ne sont pas irréalisables et je pense que c'est un secteur qui a encore un très bel avenir devant lui", conclut-il.