L'Etat français déploie des efforts considérables à tous les niveaux pour aider sa population: juste avant l'Euro 2016, le ministère de l'Intérieur a lancé une appli officielle Alerte Attentat (SAIP) destinée à prévenir les gens de l'attaque.
L'agence Sputnik a contacté par téléphone l'ancien préfet délégué pour la sécurité et la défense (PDSD) auprès du préfet de la zone sud à Marseille, Roger Marion, pour demander son avis quant à la capacité de la France d'assurer le niveau sécuritaire suffisant pour les JO.
Selon M.Marion, le véritable problème consiste en ce qu'aujourd'hui la France "a atteint la limite dans les mesures de prévention et de dissuasion avec les dispositifs Vigipirates, avec les renforts militaires".
"Donc, maintenant il y a la nécessité de créer une réserve civile, d'autres proposent la création d'une garde nationale (…). Les événements entre assurer la sécurité et essayer de prévenir et de juguler la menace terroriste, il y a un fossé qu'il est difficile de franchir aujourd'hui en l'état actuel de la situation des effectifs de la formation des forces étatiques", reconnaît-il.
Pour sa part, le triple champion olympique de ski Jean-Claude Killy, longtemps reste à la présidence de la commission de coordination des Jeux olympiques d'hiver du CIO, commenté la candidature de Paris avec beaucoup d'enthousiasme.
"On parle de 2024, je ne pense pas qu'on a l'exclusivité des attentats. On n'a pas non plus l'exclusivité des mouvements sociaux. Les choses se passent un peu difficilement en France actuellement, on a beaucoup souffert, c'était vraiment dramatique. Les JO, ce n'est pas pour dans 3 mois, on reste très combatif, très optimiste et très volontaires au sujet de la candidature 2024", a indiqué M.Killy.