"Nous avons confirmé les résultats des dernières années pour le réchauffement du plasma jusqu'à une température de l'ordre de 10 millions de degrés, c'est un moment très important pour l'avenir de notre travail. Aujourd'hui nous pouvons commencer à étudier sérieusement les possibilités de créer un système thermonucléaire basé sur un piège ouvert", a déclaré le directeur adjoint de l'institut pour les travaux de recherche Alexandre Ivanov.
Les spécialistes de l'institut travaillent sur un projet de réacteur thermonucléaire à piège ouvert qui pourrait être conçu d'ici 20 ans en tant qu'alternative au réacteur thermonucléaire expérimental international (ITER). Les chercheurs supposent qu'au cours des expériences suivantes la température du plasma augmentera considérablement, sachant que l'indice minimal nécessaire pour la création d'un réacteur thermonucléaire est déjà dépassé.
"Il y a eu de très grands changements d'attitude envers ces systèmes. Dans notre institut, nous envisageons la possibilité de développer des pièges de nouvelle génération, dont les caractéristiques seront significativement améliorées. Et nous songerons sérieusement au réacteur", a indiqué Alexandre Ivanov.
"Aujourd'hui, nous pouvons obtenir du plasma dans des conditions plus propres et plus contrôlées", a noté Ivanov.
Plus tôt, l'Institut de physique nucléaire avait fait part de son projet d'élaborer un réacteur alternatif qui serait commercialement plus intéressant qu'ITER. L'institut compte définitivement poser les bases techniques et économiques du projet appelé GDML (piège gazodynamique) dans le cadre du programme de l'institut avec le financement du Fonds russe pour la recherche, prévu jusqu'en 2018.