Reste à savoir pendant combien de temps le marché comptera sur un accord, et la rapidité avec laquelle les producteurs américains relanceront leur production avec les tarifs actuels. Les observateurs du marché, quant à eux, ne croient pas aux perspectives d'un accord au sein de l'Opep.
Sur fond de baisse du prix du baril à 41 dollars, plusieurs pays de l'Opep (Venezuela, Équateur, Koweït) suggèrent de revenir à l'idée d'un gel de la production, qui avait échouée en avril. Ces spéculations révélées vendredi par une source du Wall Street Journal ont fait bondir hier le baril de Brent de 2,5% jusqu'à 45,4 dollars.
Le ministre russe de l'Énergie Alexandre Novak a noté hier que Moscou était prêt à négocier mais que toutes les conditions n'étaient pas encore réunies. Le ministre sera présent en Algérie, où il pourrait s'entretenir de manière informelle avec le nouveau secrétaire général de l'Opep Mohammed Barkindo.
Selon certaines sources, les pays de l'Organisation souhaitent seulement faire grimper les prix à l'aide d'interventions verbales comme ils l'avaient fait avant la réunion d'avril, quand en février-mars le baril avait bondi de 30 jusqu'à pratiquement 45 dollars.