La viticulture, connue en Egypte 3.000 ans avant notre ère, s'est développée sous la colonisation britannique, avant de tomber en désuétude avec le coup d'Etat militaire de 1952. Pendant des décennies, une unique entreprise étatique produisait un vin de mauvaise qualité, raillé par l'élite locale aussi bien que par les expatriés.
L'art de la viticulture en Egypte présente de multiples défis: ainsi, selon Sébastien Boudry, œnologue français du Domaine de Gianaclis cité par l'AFP, il faut gérer les températures caniculaires et compenser l'absence quasi-totale de pluie par des systèmes d'irrigation.
"Le tourisme absorbe plus de 70% de la production, si les touristes ne reviennent pas, on va devoir envisager l'exportation", constate Shaker Nawal, directeur marketing de Kouroum of the Nile.