L'Arabie Saoudite figure parmi les plus gros donateurs, plutôt encombrants, de la fondation de Bill, Hillary et Chelsea Clinton, Clinton Foundation, qui compte parmi les plus puissantes institutions caritatives du monde, a estimé le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange.
"Les liens entre l'Arabie Saoudite et Hillary Clinton, entre l'Arabie Saoudite et Clinton Foundation sont très étroits. Il se peut même que l'Arabie Saoudite soit le plus gros donateur de cette fondation. Regardez donc quelle politique en matière d'exportations d'armements était menée par Mme Clinton quand elle était secrétaire d’Etat durant le premier mandat Obama", a déclaré M.Assange sur la chaîne RT.
Et de rappeler qu'elle était tout particulièrement bienveillante à l'égard de l'Arabie Saoudite.
Le fondateur de WikiLeaks a par ailleurs commenté les publications de la presse françaises, selon lesquelles un autre donateur de Clinton Foundation, le cimentier Lafarge, un des fleurons de l’industrie française, est accusé d’avoir financé le groupe djihadiste Etat islamique (Daech).
"Pour éviter la destruction de son usine de ciment en Syrie, Lafarge aurait payé une +taxe+ aux terroristes", a indiqué M.Assange, se référant à l'enquête du journal Le Monde qui accuse également le cimentier d’acheter du pétrole aux djihadistes.
En outre, selon des médias américains, Hillary Clinton figurait parmi les administrateurs de Lafarge de 1990 à 1992 et avait déjà commencé à travailler pour le service juridique de la filiale américaine de Lafarge dans les années 1980. Durant cette période, l’entreprise Lafarge avait déjà été accusée de liens avec la CIA pour faciliter l’exportation d’armes de manière clandestine.