"Nous avons envoyé un courrier au ministre des Sports et au directeur général de l'Agence antidopage brésilienne pour manifester nos préoccupations et demander des explications pour savoir pourquoi les contrôles ont été arrêtés", affirme Rob Koehler, directeur adjoint de l'AMA dans une interview au quotidien britannique The Times.
"Cette réponse ne nous satisfait pas. Et l'explication du changement de responsables au ministère et à l'Agence n'est pas acceptable", a encore dit Rob Koehler.
"C'était inacceptable que (les contrôles) s'arrêtent. Le fait qu'il n'y ait eu aucun contrôle est un vrai problème", a-t-il encore dit.
Pour le Pr Luis Horta, ancien directeur de l'Agence antidopage portugaise et ex-conseiller antidopage du Brésil avant de démissionner, le gouvernement brésilien a refusé une demande de visite de contrôleurs de l'AMA.
Pour leur défense les autorités brésiliennes ont avancé l'impossibilité d'effectuer des contrôles car aucun laboratoire agréé par l'AMA n'avait accepté de remplacer celui de Rio.
"Ce n'était en aucun cas une décision politique d'interrompre les contrôles", s'est défendu le ministère brésilien des Sports dans un communiqué transmis au Times.
L'AMA a levé sa suspension du laboratoire de Rio le 20 juillet, juste à temps pour les JO 2016.