La journée a déclenché une vague de critiques demandant l'interdiction complète de cet évènement au nom de la lutte contre le communautarisme. Il est évident qu'une société libre offre à chaque individu la possibilité de faire ses propres choix vestimentaires. Cependant, la vie sociale y impose des limites.
Marc Wahed, avocat marseillais, qui s'exprime à ce sujet dans un entretien accordé à Sputnik, décrit un scénario possible: oui, l'évènement peut être interdit par arrêté municipal, et si le préfet estime qu'une telle décision est illégale, alors le tribunal pourra statuer sur la question en interdisant, pour sa part, une tenue vestimentaire incriminée, s'il le juge nécessaire.
Si c'est une manifestation privée, c'est autre chose. Chez vous, vous avez le droit d'organiser une soirée burkini, en maillot de bain ou autre. Cela reste privé. Mais étant donné que c'est une association qui a distribué les tracts, le côté privé est à débattre. Ils invitent tout le monde, ce n'est pas qu'ils ont invité quelques amis, quelques personnes, que les membres de l'association, ils invitent tout le monde, explique l'interlocuteur de Sputnik.
De manière générale, une telle question sensible devrait être résolue de façon très attentive, afin d'éviter affrontements et autres manifestations.