Cette initiative est une réponse aux nombreuses attaques palestiniennes de l'année dernière, suite auxquelles 40 personnes ont été tuées et des centaines d'autres blessées. Les assaillants étaient souvent des adolescents qui n'avaient pas atteint l'âge minimum de responsabilité pénale.
"Cette loi est apparue par nécessité. Nous avons fait face à une vague de terreur, et la société a le droit de se défendre. Ceux qui ont été tués par un coup de poignard dans le cœur, se fichent de l’âge de l’enfant (qui les a tués)… Peut-être que cette loi aidera également à protéger les enfants eux-mêmes en les empêchant d'être utilisés comme une arme", a déclaré l'auteur de la loi Anat Berko, membre du parti au pouvoir Likoud.
Selon la nouvelle loi, les tribunaux ont le droit de condamner les enfants à une peine d'emprisonnement qu'ils pourront purger dès leurs 14 ans. Avant d'avoir atteint cet âge, ils seront détenus dans des internats spéciaux. De nouvelles audiences se tiennent néanmoins avant le transfert de l'internat à la prison au cours desquelles les peines peuvent être réévaluées.