Benjamin Netanyahou a accusé plusieurs pays européens, dont la France, de financer des organismes qui refusent de reconnaître l'Etat juif et appellent à le boycotter.
Selon Gilles-William Goldnadel, "ce n'est pas un scoop: des organisations israéliennes ou antisionistes ont fait l'objet de subventions de la part soit des autorités françaises, soit des autorités européennes".
"Par exemple, la CIMADE (Comité inter mouvements auprès des évacués, ndlr) est une organisation qui est subventionnée, qui dispose de prérogatives privilégiées. Elle est censée s'occuper de l'accueil des étrangers en France. A ce titre, elle bénéficie de subventions étatiques, et cela ne la dérange pas de rejoindre la cohorte d'organisations qui veulent promouvoir le boycott d'Israël", a indiqué M.Goldnadel.
"Les gouvernements souhaitent savoir quelles sont les puissances ou organisations étrangères qui subventionnent les organisations à l'intérieur de leur pays. C'est tout à fait normal. Un état, pour se protéger, était bien inspiré de savoir d'où vient l'argent", a souligné M.Goldnadel.
Ce qui est sûr, selon lui, c'est que le gouvernement israélien attire l'attention des gouvernements européens sur la dangerosité du discours de haine diffusé par des organisations islamistes de par le monde. Pendant des années et des années, le monde n'écoutait absolument pas les avertissements israéliens sur la dangerosité de l'islamisme.