Parmi les soutiens de ces structures, le chef du gouvernement israélien a nommé la France et a promis d'envoyer à Paris les résultats de l'enquête quand elle sera terminée.
"J'ai ordonné d'effectuer les premières vérifications au cours desquelles on a découvert des faits qui illustrent le soutien de la part de plusieurs pays européens, y compris la France, à des organismes qui sont engagés dans la provocation, appellent à boycotter Israël et refusent son droit à exister. Nous terminerons bientôt la vérification et présenterons les résultats au gouvernement français", a déclaré M.Netanyahou lors de la réunion du gouvernement.
"Nous discuterons avec eux cette question, puisque la terreur est partout la même, ainsi que la provocation qui a envahi le monde entier, et la réaction de la part des gouvernements doit être unie dans la mesure du possible".
Ce n'est pas la première fois que M.Netanyahou accuse des pays étrangers de soutenir les organismes à but non lucratif de gauche qui se prononcent pour l'arrêt de l'occupation des territoires palestiniens. Auparavant, en juillet, le parlement d'Israël, où la majorité appartient à la droite, a adopté une loi qui oblige les organismes à but non lucratif qui obtiennent plus de la moitié de leur financement du gouvernement français, à en informer l'Etat hébreux et à indiquer ce fait dans les documents officiels.