"Bien évidemment, nous menons des négociations officieuses au cas où l'accord serait suspendu. Si cela arrivait, les députés interrompraient leurs vacances. Il est évident que la Grèce n'arriverait pas à gérer seule l'immense affluence d'individus qui résulterait de la rupture des accords avec Ankara. J'espère que l'itinéraire balkanique ne sera pas rouvert car de très nombreux efforts ont été déployés pour sa fermeture. Les réfugiés pourraient être répartis entre les pays de l'UE mais il faudrait changer la politique migratoire pour stopper le flux incontrôlable de personnes. L'une des solutions consisterait à fermer l'accès direct aux pays de l'UE et à rediriger les migrants dans des pays tiers", explique la source.
La veille, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu a déclaré qu'Ankara quitterait l'accord sur les migrants avec l'UE si Bruxelles ne levait pas le régime de visas pour les citoyens turcs.
Le Commissaire européen à l'économie et à la société numérique Günther Oettinger avait déclaré le 19 juillet que l'UE n'accorderait pas à la Turquie de régime sans visa cette année à cause de la réaction des autorités à la tentative de coup d'État dans ce pays. Il a noté également que le président turc Recep Tayyip Erdogan devait répondre aux préoccupations de l'UE concernant le principe de primauté du droit dans son pays.
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