En vertu du document, l'UE assouplit ses règles d'importation pour les produits en provenance du royaume hachémite dont les entreprises doivent en contrepartie embaucher au moins 15% de réfugiés syriens se trouvant dans le pays.
Selon le ministre jordanien du Planning et de la Coopération internationale Imad Fakhoury cité par RFI, bien que le pays ait un accord depuis dix ans avec l'UE qui est "presque un accord de libre-échange", ses règles sont si restrictives que les Jordaniens n'ont exporté que pour 200 millions d'euros de produits l'année dernière.
Le nouveau document est bien plus ambitieux et concerne 18 zones industrielles. Les signataires espèrent la création de 200.000 emplois pour les réfugiés syriens.
L'accord sur les migrants est dénoncé par ses détracteurs comme la défaite de l'Union européenne face au pouvoir turc qui poursuit la répression des Kurdes et de la presse d'opposition.