En Norvège, après qu’une nouvelle loi est entrée en vigueur le 1er juillet, autorisant à changer formellement de sexe sur les pièces d’identité sans la nécessité d'une intervention chirurgicale, 190 personnes ont postulé pour faire un tel changement, informe le site d’actualité The Local.
"Il y a beaucoup de gens qui ont attendu cette possibilité très longtemps, certains – même toute leur vie", a déclaré Ingvild Endestad du groupe de pression norvégien FRI qui combat la discrimination contre les personnes qui ne rentrent pas dans les normes sexuelles.
Avant la nouvelle loi, les gens qui souhaitaient changer de sexe en Norvège devaient passer par un diagnostic médical, un traitement médical et ensuite subir une opération chirurgicale de changement de sexe, y compris une stérilisation obligatoire.
Selon Amnesty International, en Europe, il y a environ un demi-million de transgenres, des hommes et des femmes qui se sentent appartenir mentalement au sexe opposé, et tendant aux changements physiques correspondants.
Dans la plupart des pays européens, pour obtenir les documents autorisant le changement de sexe, il est nécessaire d’obtenir un rapport psychiatrique qui diagnostique des troubles mentaux et une dysphorie de genre. Le demandeur doit aussi divorcer, s’il est marié.
Dans 24 pays européens dont la France, la Belgique et l'Italie, pour officiellement changer de sexe, il est obligatoire de subir une opération chirurgicale complète, comprendre la suppression des organes génitaux et la stérilisation.