Or, le lendemain du retour de la délégation, un député du Parti socialiste a laissé un poste sur son compte Twitter dans lequel il a sous-entendu que les membres de la délégation parlementaire auraient des intérêts matériels.
Chaque année 11 guignols pro-Poutine vont chercher leur chèque en #Crimée. Espérons pour eux qu'il est libellé en Euros et pas en roubles..
— Alexis Bachelay (@ABachelay) 1 août 2016
Thierry Mariani n'a pas laissé ces allégations sans réponse et a déclaré son intention de porter plainte contre le député socialiste.
"Je l'ai fait constater par les huissiers, après on porte plainte. On est un peu fatigué de certaines accusations sans preuves de Bachelay qui est un député qui est quand même quelqu'un qui devrait être responsable. Ses propos sont inadmissibles. J'espère simplement qu'on arrivera à ce que la justice tranche rapidement avant qu'il ne soit battu aux élections. Ça fait partie de ce que j'appelle les intermittents du spectacle – il disparaîtra du parlement très vite. Ça lui permettra, au moins, peut-être, qu’on ne l’oublie pas rapidement", a-t-il déclaré dans un entretien à Sputnik.
Selon l'homme politique, Twitter est devenu le lieu de toutes les accusations gratuites sans preuves et de toutes les lâchetés parce que la plupart des gens ne signent pas avec leur vrai nom.
"Personne nous a condamnés. Il n'y a pas la moindre condamnation à droite. Ça, vous pouvez le constater. Même Alain Juppé n’a pas fait de communiqué", a-t-il précisé.