"Je suis de très près ce qu'on dit des événements qui ont eu lieu en Crimée il y a deux ans. Je crois qu'il y aurait un troisième front, parallèlement à celui de Lougansk et de Donetsk, si la Crimée n'avait pas été intégrée à l'époque à la Russie. Je le juge très probable", a déclaré M. Mariani, dont les propos ont été retraduits du russe.
Une délégation de 11 parlementaires français est arrivée en Crimée vendredi dernier. Lors de leur séjour sur la péninsule, ils visiteront les villes russes de Simferopol, Yalta et Sébastopol.
La Crimée et la ville de Sébastopol sont redevenues russes à l'issue d'un référendum tenu en mars 2014 dans le sillage de la crise politique en Ukraine consécutive au renversement du président Viktor Ianoukovitch. Lors du scrutin, dont les résultats ne sont pas reconnus par la communauté internationale, plus de 96% des votants se sont prononcés en faveur de l'intégration à la Russie.