En outre, le groupe dissident a averti le gouvernement français que "si une tragédie se produisait, il supporterait sa part importante de responsabilité parce qu'il sait qui sont les radicaux islamistes en Corse".
Le FLNC du 22-Octobre a également souligné la responsabilité de la France dans la situation actuelle au Proche-Orient.
"Il faudra que la France cesse sa propension à intervenir militairement et vouloir donner des leçons de démocratie à la Terre entière si elle veut éviter que les conflits qu'elle sème à travers le monde ne reviennent comme un boomerang sur son sol".
Les militants ont également annoncé qu'ils avaient déjoué une attaque terroriste sur l'île en juin dernier, laquelle devait être perpétuée dans un lieu public.
"Le but des salafistes est clairement d'installer ici des politiques de l'Etat islamique et nous y sommes prêts", a indiqué le groupe.
De plus, le groupe a appelé tous les musulmans de Corse à prendre position et à dénoncer l'islam radical.
L'avertissement des militants vient après que plusieurs politiciens et même le chef de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) Patrick Calvar ont exprimé leurs préoccupations au sujet de la menace d'une forme de guerre civile en France.
M.Calvar a prédit "une confrontation entre l'extrême droite et le monde musulman".