Cumhuriyet rapporte que les mesures répressives ont déjà frappé 16 chaînes de télévision, 23 radios, 45 journaux, 15 revues, 29 maisons d'éditions et trois agences d'information.
Les Etats-Unis ont réagi à ce comportement d'Ankara. Le porte-parole du département d'Etat américain John Kirby a déclaré lors d'un point de presse que les interpellations de journalistes en Turquie étaient une tendance inquiétante et un obstacle aux "débats politiques légitimes" au sein de la société.
"Nous considérons les interpellations comme la poursuite d'une tendance inquiétante utilisée par les services d'ordre et les organes judiciaires en vue d'empêcher des débats politiques légitimes", a dit le porte-parole, cité par Reuters.
Le 19 juillet, le régulateur turc des médias audiovisuels avait retiré leur licence à de nombreuses chaînes de télévision et de radio soupçonnées de soutenir le réseau du prédicateur Fethullah Gülen.
Lundi 25 juillet, la justice turque a émis des mandats d'arrêt contre 42 journalistes. Mercredi 27 juillet, la même mesure a frappé 47 ex-employés du quotidien Zaman.