"Les Etats-Unis examineront soigneusement et minutieusement toutes informations crédibles concernant cet incident, y compris de la part des organisations basées en Syrie", a-t-elle indiqué.
"S'il est établi que des civils ont été victimes de cette frappe, nous le reconnaîtrons et déciderons des mesures à prendre", a-t-elle souligné.
Selon Mme Power, l'enquête sur l'incident est aggravé par le fait que les "groupes syriens de la société civile ont un accès limité aux territoires contrôlés par le groupe terroriste Etat islamique".
M. Tchourkine a vivement critiqué l'intervention de Samantha Power.
"Cela signifie qu'il n'y a pas de drones américains en Syrie, qu'il n'y a pas de forces spéciales des alliés américains, de moyens de reconnaissances satellites, d'enregistrements vidéo comme en font tous les bombardiers modernes lorsqu'ils frappent leurs cibles. Je refuse de croire que l'état militaire de la coalition dirigée par les Etats-Unis soit aussi lamentable. Cette référence à la communauté civile me fait penser que nous ne saurons jamais la vérité", a-t-il souligné.
Mme Power a à son tour répliqué que la question de la sécurité des civils était très importante pour les Etats-Unis et a accusé la Russie de ne pas admettre sa responsabilité pour les victimes parmi les civils en Syrie.
Ce à quoi Vitali Tchourkine a répondu que l'enquête sur ces allégations s'était tenue immédiatement et que lors de points de presse les militaires avaient démenti toutes ces accusations se basant sur des preuves convaincantes.
Auparavant, le ministère syrien des Affaires étrangères a demandé de condamner cette frappe effectuée le 19 juillet dont les victimes sont entre autres des enfants, des femmes et des personnes âgées. Le secrétariat de l'Onu a déclaré qu'il n'était pas en mesure de vérifier qui était responsable de cette attaque.