Le bombardement a causé la mort de 164 civils, soit près de deux fois le nombre de victimes de la Promenade des Anglais à Nice.
Le diplomate syrien a mis cet incident sur le compte du manque de communication entre les autorités syriennes et les forces de la coalition menée par les Etats-Unis et à laquelle participe la France. Selon lui, une meilleure coordination aurait pu permettre d'éviter ce genre de drame.
"Les Etats-Unis examineront soigneusement toutes informations crédibles y compris de la part d'organisations de la communauté civile syrienne".
"Cela signifie qu'il n'y a pas de drones américains en Syrie, qu'il n'y a pas de forces spéciales des alliés américains, de moyens de reconnaissances satellites, d'enregistrements vidéo comme en font tous les bombardiers modernes lorsqu'ils frappent leurs cibles. Je refuse de croire que l'état militaire de la coalition dirigée par les Etats-Unis soit aussi lamentable. Cette référence à la communauté civile me fait penser que nous ne saurons jamais la vérité", a-t-il souligné.
Auparavant, le ministère syrien des Affaires étrangères a demandé de condamner cette frappe effectuée le 19 juillet dont les victimes sont entre autres des enfants, des femmes et des personnes âgées. Le secrétariat de l'Onu a déclaré qu'il n'était pas en mesure de vérifier qui était responsable de cette attaque.