Auparavant, le quotidien The Wall Street Journal, qui avait cité des sources du Pentagone et de la Maison Blanche, avait annoncé que le 16 juin, des avions russes avaient frappé une base secrète des troupes britanniques et américaines dans la localité de At Tanf à la frontière avec la Jordanie.
M. Konachenkov appelle tous les partenaires intervenant en Syrie à fournir des informations sur l'emplacement des unités de l'"opposition modérée" soumises à leur contrôle. Pourtant, au lieu de cela, le ministère russe de la Défense reçoit des reproches et des accusations que l'aviation russe "n'aurait pas dû" frapper certaines régions et cibles.
Le porte-parole a également ajouté que même après la frappe sur le camp d'entrainement dans la région de At Tanf, les Américains ont fait la déclaration suivante: "Ne frappez pas l'endroit que vous venez de frapper!".
"En plus, selon l'article du Wall Street Journal, nos pilotes sont censés avant les frappes deviner à une altitude de quelques kilomètres, la présence parmi les miliciens de militaires des forces spécialisées de pays étrangers en se basant sur les «sacs de sable typiques des bases américaines et britanniques»", a-t-il fait remarquer.
M.Konachenkov est certain qu'il existe un moyen plus simple pour résoudre les problèmes: "nos partenaires passent des paroles aux actes et entament des actions communes contre les groupes terroristes en Syrie". Selon lui, c'est seulement dans ce cas qu'il sera possible d'éviter la répétition d'incidents pareils pour ne pas mettre en danger des militaires qui luttent contre les terroristes en Syrie.