Or, la tenue du processus de négociations se heurte à plusieurs difficultés. Moscou estime que la question de la création d'une délégation unie qui défendrait les intérêts de toutes les couches de la société syrienne n'est toujours pas réglée, a expliqué le haut diplomate.
"Si nous parlons de la nécessité de lancer le processus de négociations inclusif, ceci implique que l'opposition représente les intérêts de tous les groupes", déclaré M. Gatilov, pointant que non seulement le soi-disant "groupe de Riyad" devait y être présent, mais aussi les plateformes dites "de Moscou" et "du Caire" et les représentants du groupe de Hmeimim. Soit, les personnes qui se trouvent en Syrie et représentent les intérêts de toutes les couches de la population", a expliqué M.Gatilov.
Et de souligner qu'aucun dialogue substantiel ne pouvait avoir lieu sans la participation des Kurdes.
Résumant l'issue de la rencontre, le vice-ministre a déclaré que le nouveau round des négociations de paix inter-syriennes était inconditionnel.
"Nous considérons qu'il ne devrait y avoir aucun préalable au début du prochain cycle de négociations inter-syriennes", a-t-il dit, ajoutant que ces conditions "n'étaient mentionnées dans aucun des documents discutés ces derniers temps par la Russie et les Etats-Unis".
Or, ces délais dépendent du temps que pendra la conciliation des documents sur lesquels travaillent actuellement des experts russes et américains, a expliqué M.Gatilov.