Selon le journal Sabah, parmi les licenciés figurent des sous-directeurs généraux de la société, des chefs de département, 15 pilotes, des agents de bord et d'autres employés.
Auparavant, la société avait également mis fin aux contrats de travail de plus de 100 employés. Dans tous les cas, le motif du licenciement était des liens présumés avec les organisateurs du coup d'Etat avorté dans le pays.
Turkish Airlines a refusé de commenter l'affaire.
Auparavant, il s'est avéré que plus de 58.000 soldats, policiers, juges, enseignants et fonctionnaires avaient été interpellés, limogés ou suspendus depuis le récent coup d'Etat militaire avorté. Selon le président Erdogan, le but de la répression est de "purger toutes les institutions de l'Etat".
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, un groupe de putschistes a entrepris une tentative de coup d'Etat en Turquie, qui a été réprimée par les autorités. Selon les données actualisées, abstraction faite des militaires, 246 civils ont été tués et plus de 2.000 autres blessés pendant le putsch dont les événements majeurs se sont déroulés à Istanbul et à Ankara.