Les mesures visant la presse sont les dernières en date de la reprise en main opérée par le pouvoir turc depuis la tentative de putsch du 15 juillet, a rapporté la chaîne de télévision NTV.
Les journalistes sont soupçonnés d'avoir des liens avec Fethullah Gulen, l'ennemi juré du président turc accusé d'avoir orchestré le coup d'Etat avorté.
Elle n'était pas à son domicile d'Istanbul et pourrait être en vacances sur la mer Egée, a indiqué le quotidien Hurriyet, qui a cité le procureur antiterroriste d'Istanbul Irfan Fidan.
Et les 42 journalistes arrêtés, ils sont militaires? @YannYmr @cmonica75
— Coco (@coco39100) 25 июля 2016 г.
Samedi, le président Recep Tayyip Erdogan avait prévenu dans un entretien à France 24 que si "les médias soutiennent le coup d'Etat, qu'il s'agisse de médias audiovisuels ou autres, ils en paieront le prix".
#Turquie Mandat d'arrêt contre 42 journalistes. Bientôt, il ne restera plus que les surveillants de piscine à l'abri des purges d'Erdogan.
— Bourdillon Yves (@yvesbourdillon) 25 июля 2016 г.
"C'est dans les lois, c'est dans le droit, les médias sont dans l'obligation de (respecter) la loi", avait averti le chef de l'Etat, confronté aux critiques de l'Union européenne pour la sévérité des purges.
Les autorités ont suspendu, interpellé ou placé en détention plus de 60.000 militaires, policiers, magistrats, enseignants, fonctionnaires et autres personnes dans les jours qui ont suivi l'échec du coup de force.