Son commentaire fait suite aux informations parues dernièrement dans la presse selon lesquelles la première ministre britannique Theresa May, lors des négociations sur l'accès du Royaume au marché uni de l'UE, pourrait tenter d'obtenir une remise supplémentaire. Et ceci même si Londres entend prolonger de 7 à 10 ans la période sans accès aux services sociaux pour les travailleurs migrants venant des pays de l'Union européenne.
"Ceci permettrait au Royaume-Uni d'améliorer ses positions déjà avantageuses", a déclaré le président du groupe parlementaire de l'ALDE. Selon lui, tout en s'assurant l'accès à des "morceaux de choix", Londres veut se débarrasser du poids d'obligations relatives à ces avantages.
"Il serait insensé pour le gouvernement de l'Union européenne d'accepter un tel accord, a-t-il poursuivi. Le Parlement européen n'approuvera jamais l'accord qui interdit pour une période de dix ans la possibilité de libre déplacement pour les migrants et octroie en même temps une remise supplémentaire en échange de tous les avantages du marché intérieur".
"Le seul modèle possible pour les nouvelles relations entre le Royaume-Uni et l'UE, c'est un statut de membre associé, avec moins de responsabilités, mais aussi moins de droits", a souligné Guy Verhofstadt.