Mercredi, le porte-parole du gouvernement français Stéphane Le Foll a confirmé la mort de trois militaires français qui effectuaient une mission de reconnaissance en Libye et dont l'hélicoptère s'est écrasé près de la ville de Benghazi, reconnaissant de cette façon la présence des forces spéciales françaises sur le sol de ce pays nord-africain.
"Les forces spéciales sont là, bien sûr, pour aider et faire en sorte que la France soit présente partout pour lutter contre les terroristes", a indiqué le porte-parole.
Le gouvernement libyen d'union nationale (GNA) a condamné l'intervention française dans un communiqué publié mercredi soir et demandant des explications à Paris.
"Rien ne justifie une opération qui ne soit pas portée à notre connaissance et coordonnée avec nous", a indiqué le communiqué.
Les brigades de protection de Benghazi, qui ont revendiqué le crash de l'hélicoptère, ont déclaré avoir perdu 13 hommes lors de ce qu'elles ont décrit comme une frappe de représailles de l'aviation française dans l'ouest de Benghazi.
A son tour, la France a rejeté les allégations selon lesquelles elle réalisait des missions autres que celles de reconnaissance.