Juilan Assange, le fondateur de Wikileaks, peut être considéré comme enfermé dans une prison sans barreaux, dans un espace de 43 mètres carrés, juste derrière les armes des autorités britanniques qui l'attendent pour le mettre immédiatement derrière les barreaux à vie en raison de ses tentatives de dénonciation.
Pourtant, les circonstances de sa détention ont toujours été une sorte du mystère. Les uns qualifient ses tentatives révolutionnaires de lumière qui dévoile la corruption globale et la surveillance de masse des gouvernements. Les autres le condamnent pour son travail. Actuellement, le fondateur de Wikileaks Julian Assange, s'est enfermé dans un espace de 43 mètres carrés qui est devenu son bureau.
Il n'y a pas longtemps, l'équipe d'artistes!Mediengruppe Bitnik a créé l'exposition intitulée Welcome to Ecuador, qui est une représentation grandeur nature des espaces de travail de M. Assange. La grande première de l'exposition a eu lieu à Zurich en 2014, puis elle a été présentée à Berlin en mars 2015 et, actuellement, elle se trouve à Nantes, en France.
Julian Assange’s office in the Ecuadorian embassy by @bitnk at @HKW_Berlin as part of #nervoussystems 📷 @beritgilma pic.twitter.com/84ErdQ6LXF
— Christoph Knoth (@christoph_knoth) 11 мая 2016 г.
L'annonce de!Mediengruppoe Bitnik déclare qu'ils vous invitent à entrer dans le monde enfermé où Julian Assange vit depuis les quatre dernières années suite à son confinement "volontaire".
Les créateurs du projet, Carmen Weisskopf et Domagoj Smoljo, ont contacté M. Assange avant leur visite de l'ambassade en 2013, quand elle était encore encerclée par la police britannique. Selon les règles de l'ambassade, les photos n'ont pas été permises, ce qui a obligé les artistes à prendre des notes et à se reposer sur leur mémoire.
Mme Weisskopf a confié que les abords de l'ambassade ressemblaient à une zone de guerre, un milieu surréaliste.
Radio Sputnik a contacté Aude Launay, la conservatrice de la Zoo Galerie à Nantes, en France, pour discuter de cette exposition exceptionnelle.
"C'est une des réelles manifestations du conflit constant qui existe entre les autorités et les internautes qui combattent pour la liberté sur Internet et contre la surveillance", affirme Mme Launay. "La chambre de Julian Assange est un exemple de comment quelqu'un peut être limité à 24 mètres carrés et être encore capable de participer à la vie politique, grâce à une connexion Internet".
"C'est une sorte de déco de cinéma. A l'extérieur, c'est complètement rangé et après, ça vous donne l'impression que vous êtes entré dans un certain espace. Vous ouvrez la portez, vous entrez et vous êtes dans le bureau. C'est magnifique, il n'y a rien de plus, c'est fou au niveau des détails — tout est là — des chaises et la table. Vous avez tout ce qu'il y a à l'intérieur de l'ambassade", explique Mme Launay à propos de l'exposition.
Où est-ce qu'Assange dort?
"Au cours du premier mois, il utilisait un matelas pneumatique, mais quelques mois plus tard l'ambassade a construit pour lui une sorte de chambre privée, mais ça ne reste que cinq mètres, c'est très petit", indique Mme Launay.
Quelle est la réponse publique à votre exposition?
"Une chose magnifique est que la plupart des visiteurs qu'on a pour le show, ne sont pas ceux qui y viennent habituellement", déclare la galeriste.
"Il y a beaucoup de nouvelles personnes, de nouveaux visages. Ce ne sont pas des choses qui se passent normalement dans les espaces d'art. Les gens ici restent au sein de l'ambassade. Ils se jouent de les observer et d'observer la chambre de Julian".
