L'étude, menée par les chercheurs américains Peter H. Schultz et David A. Crawford, a été publiée dans la revue Nature.
Ces conclusions ont été tirées après que les scientifiques ont analysé les scénarios possibles de formation de la géologie de Mare Imbrium, aussi appelée la mer des Pluies, comprenant le cratère d'impact ainsi que les fossés primaires (provenant du cratère) et secondaires. Le diamètre de toute la zone (y compris le cratère et les fossés) atteint 1.250 kilomètres.
A l'aide d'un canon spécial tirant le matériau sous des angles différents, les géophysiciens ont mené des expériences de laboratoire qui ont montré que les fossés secondaires étaient apparus après la chute des particules d'astéroïdes ayant déjà ricoché de la surface lunaire.
Auparavant, après avoir minutieusement étudié plusieurs échantillons de régolites lunaires, des astrophysiciens américains avaient affirmé détenir des preuves que la Lune s'était formée à partir de la matière éjectée par une collision entre la jeune Terre et un corps de la taille de Mars nommé Théia (la soi-disant hypothèse de l'impact géant, ndlr).