Après avoir minutieusement étudié plusieurs échantillons de régolites lunaires, les scientifiques américains Jon Wade et Bernard Wood ont réussi à démontrer que le satellite de notre planète aurait été créé dans la nuit des temps suite à une collision de taille.
Painting by Don Dixon ‘Moon forming Impact’. Early 1980s. Don’s website pic.twitter.com/bQBdW97V5k
— LaQuisha St Redfern (@LaQuishaR) 23 марта 2016 г.
Rappelons qu'auparavant cette hypothèse de l'impact géant avait été infirmée par la présence de traces d'eau sur certains échantillons de poussière lunaire. Comme le supposaient les astronomes, cette eau aurait dû s'évaporer suite à une telle collision, si jamais elle avait eu lieu.
Ainsi, les nouveaux calculs réalisés par les chercheurs ont démontré que même des températures très élevées n'auraient pas empêché une quantité non-négligeable d'hydrogène de se dissoudre dans le disque magmatique à partir duquel se serait formée la Lune.
Simon Lock- high energy Moon-forming impacts form continuous fluid atmo for the Moon to condense from #LPSC2016 pic.twitter.com/bzCmWhrQ9H
— James Tuttle Keane (@jtuttlekeane) 21 марта 2016 г.
En se refroidissant progressivement, ce magma incandescent, poursuivent les astronomes, aurait pu conserver des molécules d'eau et d'hydrogène intercalées dans d'autres compositions chimiques, qui se seraient par la suite cristallisées dans des roches lunaires.
Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la revue Earth and Planetary Science Letters.
