"Le Royaume-Uni a décidé de sortir de l'Union européenne. C'est son choix, c'est sa responsabilité, et nous respectons cette décision. Nous voulons qu'elle puisse se traduire dans les meilleurs délais, de façon à ce qu'une négociation puisse s'ouvrir", a déclaré le président lors de la conférence de presse.
Circulation des biens, des services et des personnes
Monsieur Hollande a en outre déclaré que le Royaume-Uni ne devait pas toucher à la liberté de circulation des personnes si elle souhaitait rester dans le marché européen après sa sortie de l'UE.
"C'est le point le plus crucial. (…) Ça sera pour le Royaume-Uni un choix: rester dans le marché intérieur et assumer la libre-circulation ou avoir un autre statut", a souligné le dirigeant français, précisant que si aujourd'hui le Royaume-Uni avait accès au marché commun c'est parce qu'il respectait les quatre libertés que sont la libre circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes.
Avenir de La Manche
Le président français a souligné que l'accord en question était mutuellement avantageux et devait rester en vigueur, propos que Mme May a confirmés.