Le président Erdogan a en outre reconnu que des failles ont eu lieu dans le système de renseignement du pays.
"Il est absolument évident qu'il y a eu des failles et des lacunes dans notre système de renseignement. Le nier ou le cacher n'a aucun sens. Je l'ai porté à connaissance du chef des renseignements de notre pays", a-t-il précisé.
Et d'ajouter que prochainement les forces armées du pays seraient réorganisées, rapporte Reuters.
Le dirigeant turc a fait état de 10.400 interpellations à la suite de la tentative de coup d'Etat. Il a précisé que plus de 4.000 personnes, dont 103 généraux ont été arrêtés.
Vendredi soir, des militaires turcs ont tenté de perpétrer un coup d'Etat dans le pays. Après l'échec du putsch, les forces de l'ordre ont interpellé plus de 6.000 personnes, y compris des officiers généraux et des officiers supérieurs.
Selon Ankara, la rébellion avortée a fait 290 morts, dont 190 civils et 100 putschistes, ainsi que plus de 1.400 blessés. Les autorités soupçonnent Fethullah Gülen, prêcheur islamique et opposant, résidant actuellement à Saylorsburg (Pennsylvanie, Etats-Unis), d'avoir organisé la tentative de coup d'Etat, mais ce dernier dément son implication.
A l'heure actuelle, les forces de l'ordre ont globalement réussi à mater la rébellion, même si la tension persiste dans certains secteurs d'Istanbul et d'Ankara.