Le célèbre milliardaire américain a publié un long article dans Foreign Policy sur la crise des réfugiés en Europe. Et sur la façon de s'y prendre pour la résoudre…
Selon lui, cette crise a déjà conduit à la désintégration de l'Union européenne, au Brexit, ce qui pourrait renforcer les mouvements nationalistes xénophobes à travers le continent lors des prochaines élections et référendums européens.
"Au lieu de s'unir pour faire face à cette menace, les pays de l'UE deviennent de plus en plus réticents à coopérer entre eux. Motivés par l'égoïsme, ils appliquent des politiques migratoires discordantes, souvent au détriment de leurs voisins", écrit le financier.
L'"altruiste" George Soros, l'homme qui à l'époque a fait sauter la Banque d'Angleterre, tient actuellement à sauver l'Union européenne en lui proposant une alternative efficace à l'approche actuelle reposant sur ce qu'il appelle sept piliers.
M.Soros estime que l'UE aura besoin d'au moins 30 milliards d'euros par an pour mettre en œuvre un plan migratoire uni aussi bien à l'intérieur de l'UE qu'ailleurs, pour soutenir d'autres pays accueillant les réfugiés et pour créer des emplois en Afrique et au Proche-Orient.
A la fin de son article, M.Soros explique aux Européens qu'ils ne comprennent pas le bonheur qui leur est échu.
"Le septième et dernier pilier, écrit-il, réside dans le fait que, face au vieillissement de la population, l'Europe doit créer les conditions dans lesquelles la migration économique sera saluée… Des migrants économiques qualifiés augmentent la productivité, favorise la croissance économique et rendent le pays d'accueil plus apte à l'intégration".
Pour résumer, les progrès dans la gestion du problème des réfugiés rendront plus facile la résolution d'autres problèmes, depuis la crise d'endettement de la Grèce jusqu'aux retombées négatives du Brexit, en passant par la menace présentée par la Russie (sic).