Plus de 20 diplomates allemands, chinois, israéliens et japonais ont eu l'occasion "d'espionner légalement" la plus grande usine d'enrichissement d'uranium située dans la ville russe de Novoouralsk (région de l'Oural).
D'après les diplomates étrangers invités par Rosatom, les technologies nucléaires russes ont les normes de sécurité les plus élevées.
Selon le directeur du Fonds de développement de l'énergie Sergueï Pikine, c'est l'accident nucléaire de Fukushima qui a poussé plusieurs pays, y compris la Russie, à vérifier la sécurité de leurs installations nucléaires.
Si auparavant les spécialistes pensaient que le danger principal venait d'éventuels accidents de réacteurs, la catastrophe de Fukushima a montré que des problèmes réels pouvaient venir de la périphérie, systèmes électriques et informatiques ou erreur humaine.
C'est pourquoi la Russie a triplé la sécurité de ses sites nucléaires.
D'après les experts, la production, le stockage, le transport, le chargement, l'exploitation et le déchargement du combustible nucléaire russe sont effectués selon les normes rigoureuses de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), indique le site Ridus.
En obtenant 40% de commandes de combustible pour les centrales nucléaires, la Russie occupe la première place sur le marché de l'enrichissement de l'uranium.
Ainsi, une entreprise du groupe Rosatom a conclu un contrat avec Global Nuclear Fuel-Americas (Etats-Unis) pour l'exploitation semi-industrielle du combustible nucléaire russe par les centrales américaines.