Pour Stoltenberg, les deux grands défis de l’Otan sont…

© Photo NATO / Dennis TappeOtan
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Jens Stoltenberg tient décidément à faire savoir que l’Otan fait face à de graves menaces. Il multiplie les tribunes dans la presse, qui mettent dans le même sac… Daech et la Russie.

Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg se lance dans le journalisme et publie en un seul jour, le mardi 19 juillet, deux articles. Dans le Wall Street Journal, M. Stoltenberg désigne les deux principaux défis pour l’alliance, à savoir le groupe terroriste État islamique et la Russie. Dans El Pais, il revient sur son sujet favori et parle essentiellement de l’agressivité de la Russie. 

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En ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, le chef de l’Otan estime que la coalition dirigée par les États-Unis a enregistré de bons résultats, bien que beaucoup de choses restent à faire, notamment livrer à la coalition des avions AWACS, lancer une nouvelle opération de sécurité maritime en Méditerranée et renforcer le soutien aux partenaires régionaux au Proche-Orient et en Afrique du Nord. 

Évoquant les défis posés par la Russie, Jens Stoltenberg déclare que le rattachement de la Crimée a torpillé la sécurité européenne. Selon lui, c’est Moscou qui continue de provoquer régulièrement l’Otan. Il cite en exemple de provocation les chasseurs russes qui "vrombissent" au-dessus des navires américains en mer Baltique. 

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Face à cette sécurité européenne "torpillée", Jens Stoltenberg fait état d’un renforcement sans précédent depuis la guerre froide de la défense collective et du déploiement de forces supplémentaires sur l’aile est de l’alliance, c’est-à-dire à la frontière russe. Selon lui, ce déploiement ne présente aucune menace pour la Russie, car "toutes nos mesures sont purement défensives". Le chef de l’Otan se veut même conciliant. 

"L’Otan souhaite davantage de dialogue constructif avec la Russie", a-t-il noté, évoquant la réunion du Conseil Otan-Russie du 13 juillet. 

Rappelons cependant que tout récemment encore, il disait que le dialogue avec la Russie n’était possible que si cette dernière respectait plusieurs conditions fondamentales et, au premier chef, l’arrêt du soutien "politique, financier et militaire des séparatistes" dans l’est de l’Ukraine.


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