Le sénateur UDI de Paris, membre de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées Yves Pozzo di Borgo a fait remarquer qu'il fallait que la pression soit un peu moins forte sur des forces de l'ordre pour qu'ils puissent beaucoup plus s'occuper de la lutte et de la protection des Français contre les attentats. "Quand vous pensez que la police depuis trois mois a géré +Nuit Debout+, à gérer les manifestations, c'est irresponsable de la part de ceux qui sont derrière tout ça: elle est vraiment débordée — les militaires qui font un gros travail aussi", a-t-il souligné.
Il faut une "solidarité internationale beaucoup plus forte"
Selon M.Pozzo di Borgo, le problème que le terroriste était connu de la police mais non des services de renseignement s'explique par une nécessité d'une "solidarité internationale beaucoup plus forte" pour lutter contre le terrorisme. Il a estimé qu'il fallait une concertation internationale: avec l'Europe, les Américains, les pays du Maghreb et avec les Russes. "Les Russes sont d'une efficacité extraordinaire dans la lutte contre les terroristes. Donc il faut vraiment que l'on considère que la priorité actuellement c'est la lutte contre ce phénomène, et il faut donc qu'il y ait une solidarité internationale beaucoup plus forte" a-t-il déclaré.
"Les services de la Commission européenne refusent de financer la formation de soldats"
Commentant la déclaration de Jean Claude Juncker qui avait dit que la France pouvait compter sur la Commission européenne pour continuer à l'épauler, le sénateur a fait remarquer qu'il fallait savoir que les services de la commission refusaient de financer la formation de soldats. "Il faut que l'on change la façon et le pouvoir des institutions européennes qui doivent être beaucoup plus fédérales et pouvoir s'investir là-dedans, ce qui n'est pas le cas à l'heure actuelle! Et en plus de ça la commission ne s'investie pas sur la sécurité!", a-t-il fustigé.
"L'Otan doit investir plutôt dans la lutte contre les attentats que dans la lutte contre la Russie"
D'après Yves Pozzo di Borgo, malgré le fait que la concertation entre les pays européens est assez importante, il faut plus de transferts de