"Notre infrastructure a subi une attaque soutenue. Nous ne sommes pas certains au sujet de ses véritables origines, mais à en juger d'après le moment de l'attaque, ce serait le parti au pouvoir turc ou ses alliés", a déclaré WikiLeaks sur son compte Twitter. Pourtant, malgré tout, l'organisation a confirmé son intention de publier la première partie de ces révélations.
WikiLeaks a prévenu que les autorités turques feraient de leur mieux afin d'empêcher la publication de l'information en question.
"Il sera probablement interdit aux Turcs de lire nos documents sur la politique qui a conduit à ce coup", lit-on dans le message de l'organisation.
WikiLeaks a également demandé au public de soutenir sa campagne en partageant les données divulguées.
Lors de la tentative de coup d'Etat militaire entreprise en Turquie dans la nuit du 15 au 16 juillet, 208 personnes sont mortes et plus de 1.400 autres ont été blessées. Les services de sécurité ont déjà arrêté plus de 6.000 personnes, notamment de nombreux militaires haut gradés.