Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) refuse son soutien tant aux autorités turques qu'aux putschistes, en estimant que la tentative même de coup d'Etat prouve que la Turquie n'est pas un pays démocratique comme le prétend Ankara.
"Nous ne pouvons soutenir aucune des parties qui créent un système où il n'y a pas de place pour le peuple kurde ni pour la démocratie en général", lit-on dans le communiqué du parti.
Vendredi 15 juillet au soir, la Turquie a vécu une nouvelle tentative de coup d'Etat, menée cette fois par une partie de l'armée hostile au président Recep Tayip Erdogan. Les militaires ont affirmé avoir pris les commandes du pays pour "rétablir la démocratie". Ils ont promis de maintenir toutes les relations internationales du pays, de garantir l'exercice des droits de l'homme et de faire une priorité absolue de l'Etat de droit en Turquie.
Quoi qu'il en soit, le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré samedi que la tentative de coup d'Etat avait échoué. Selon le dernier bilan, on dénombre 161 tués et 1.440 blessés, sans compter les putschistes. Par ailleurs, 1.563 membres des forces armées à l'échelle nationale ont été arrêtés.