Selon le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel García-Margallo, l'affaiblissement des positions des terroristes en Syrie et en Irak pourrait les pousser à organiser des attentats dans d'autre pays de la même manière qu'à Nice.
"Le terrorisme est une menace globale, il est capable de frapper n'importe qui à n'importe quel moment. (…) Cependant, La différence entre ces terroristes, par exemple l'ETA, est qu'ils n'ont aucun attachement pour la vie. Si une personne est prête à perdre sa vie à n'importe quel moment, il est très difficile de l'arrêter", a déclaré M. García-Margallo dans une interview accordée à la radio Onda Cero.
L'homme politique a appelé à "déployer des efforts considérables dans l'échange d'information" concernant des étrangers qui se rendent dans des zones de conflits militaires.
Il a toutefois ajouté que, pour le moment, il n'y avait pas d'Espagnols parmi les victimes de l'attaque au camion à Nice. Le chef de la diplomatie a déclaré que la France pouvait compter sur le plein appui de l'Espagne.
"L'Espagne participera à tous les évènements de deuil qui vont se dérouler en France. Nous voulons que la France se sente soutenue en cette heure tragique", a-t-il déclaré.
Jeudi soir, un camion a foncé dans la foule réunie pour le feu d'artifice du 14 juillet sur la Promenade des Anglais, à Nice, faisant 84 morts et 18 blessés graves. Le conducteur du véhicule a été abattu par la police. L'attentat n'a pas encore été revendiqué. L'enquête a été confiée à la section antiterroriste du parquet de Paris.