Les médias occidentaux passent sous silence le respect des droits de l'Homme en Ukraine alors qu'il y a déjà 4.000 prisonniers politiques qui sont poursuivis au pénal, annonce un rapport de l'Union des émigrés et des prisonniers politiques de l'Ukraine, préparé pour la revue Global Research.
Selon les auteurs du rapport, il suffit de distribuer un journal d'opposition ou, à plus forte raison, d'avoir le passeport russe pour devenir un prisonnier politique en Ukraine.
"Sur le territoire bordant les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, il y a tout un réseau de prisons secrètes où sont détenues les personnes aux prétendues "opinions pro-russes", indique la présidente de l'Union, Larissa Shesler.
Le rapport rappelle également qu'en juin, une délégation du sous-comité de l'Onu pour la prévention des tortures a suspendu sa visite en Ukraine suite au refus du Service ukrainien de sécurité (SBU) de l'autoriser à visiter certaines régions du pays.