M.Zeybekci a cependant refusé d'évoquer le préjudice causé à l'agriculture, au tourisme et à certains autres secteurs de l'économie turque par la crise dans les relations avec la Russie.
"L'abandon de cet objectif est impossible", a-t-il signalé.
M. Zeybekci a fait savoir qu'il a eu des contacts réguliers par téléphone avec le ministre russe de l’Économie Alekseï Oulioukaïev et que leur rencontre était prévue dans un proche avenir.
"A l'heure actuelle, nos négociations avec la Russie revêtent un esprit constructif et positif", a constaté le ministre.
En ce qui concerne les attentes placées dans la normalisation, il estime que le climat négatif produit un mauvais impact sur les deux parties tandis que le dialogue et la coopération favorisent l'essor des relations.
"Le bon sens nous suggère la nécessité d'utiliser efficacement les ressources de chacun de nos deux pays, de profiter du climat positif et d'en tirer un maximum de profit. J'espère que les deux parties apprécieront les avantages de ce processus", a-t-il dit.
M. Zeybekci a ajouté qu'avant la crise, les dirigeants des deux pays avaient fixé l'objectif de porter les échanges annuels bilatéraux à 100 milliards de dollars et que personne n'avait l'intention d'y renoncer.
"Il nous faut réparer le plus vite possible le préjudice causé par la crise et poursuivre la coopération à partir du point où elle a été suspendue. Il n'est pas question de renoncer à l'objectif (un chiffre d'affaires de 100 milliards de dollars par an) fixé", a-t-il confirmé.
Interrogé à propos d'un accord sur la construction du gazoduc Turkish Stream, Nihat Zeybekci a répondu que cette question était du ressort des ministres de l'Energie des deux pays et qu'elle serait examinée lors de leur prochaine rencontre.
Il a également déclaré qu'il ne disposait pas d'informations relatives à une prochaine rencontre entre les présidents Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine.