Les relations économiques et commerciales entre les deux pays s'amélioreront une fois les problèmes actuels résolus, lit-on dans Hürriyet Daily News. En cela, le profit supplémentaire de la Turquie est estimé à environ 5 milliards de dollars par an (4,5 mds EUR). Ainsi, dans deux ans, le pays devrait toucher 10 milliards de dollars (9 mds EUR).
La Turquie, qui est située dans une des régions les plus dangereuses du monde, n'a connu presque aucune période de calme. Et la détérioration des relations entre Moscou et Ankara est classée parmi les tournants les plus marquants dans l'histoire turque récente, précise l'entreprise d'investissements Ata Invest.
Les relations russo-turques se sont nettement détériorées depuis novembre dernier lorsque la Turquie a abattu un chasseur russe Su-24 déployé en Syrie afin de lutter contre les terroristes de Daech. En retour, Moscou a adopté des mesures de rétorsion contre Ankara, comprenant entre autres un embargo sur l'importation de fruits et légumes turcs, l'interdiction pour les employeurs russes d'embaucher des travailleurs turcs, l'interdiction des vols charter vers la Turquie et la vente des voyages vers ce pays par les tour-opérateurs russes.
Le 30 juin, Vladimir Poutine avait réautorisé officiellement la vente par les tour-opérateurs russes de voyages vers la Turquie, après avoir reçu un message d'excuses de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.