Cette action a été introduite par des membres de la famille de quatre Israélo-Américains et d'un Américain tués à Tel Aviv et en Cisjordanie lors d'attaques qui ont eu lieu entre 2014 et 2016.
Les plaignants, qui réclament un milliard de dollars (905 millions d'euros) accusent Facebook d'avoir "sciemment fourni du soutien matériel et des ressources au Hamas, facilité la capacité du groupe terroriste à communiquer, recruter des membres, préparer et lancer des attentats, et semer la peur chez ses ennemis."
Les Etats-Unis considèrent le Hamas comme une organisation terroriste. Les poursuites ont été engagées sur la base de la loi anti-terroriste de 1992 qui interdit à toute entreprise américaine de fournir du matériel ou des services à un groupe terroriste et à ses dirigeants.
Facebook s'est justifié début juillet en mettant en avant sa politique de signalement des contenus abusifs.
Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas à Gaza, a accusé Israël de transformer le réseau social en un dispositif d'espionnage contre les Palestiniens. Il a déclaré que le procès était une tentative d'Israël de faire chanter Facebook. (Laura Martin pour le service français).