A son apogée dans les années 1990, près de 1.000 Australiens mouraient chaque année du SIDA (l'acronyme pour Syndrome d'immunodéficience acquise), mais les efforts acharnés des médecins ont réduit considérablement le nombre d'infectés.
"Aujourd'hui, nous ne le surveillons même pas, c'est une chose éphémère pour la plupart des gens. Les gens ont le SIDA, puis ils reçoivent le traitement et ils n'ont plus le sida", a déclaré le professeur Andrew Grulich, le chef du programme d'épidémiologie du VIH de l'institut Kirby.
Le rôle clé dans la lutte contre le SIDA est attribué à l'introduction des médicaments antirétroviraux au milieu des années 1990, destinés à protéger les personnes infectées par le VIH de contracter le SIDA.
"AIDS is no longer an epidemic in Australia" — top doctors
— Costa A (@costaacomics) 10 июля 2016 г.
Thanks activists, Medicare + 80s bipartisanism!#auspol pic.twitter.com/oLykjHjV3w
Malgré le progrès dans la lutte contre le SIDA, annuellement, près d'un millier d'Australiens contractent le VIH.
"L'un des problèmes qu'on a encore en Australie, c'est que les gens ne se font pas dépister, ne savent pas qu'ils sont infectés par le VIH et arrivent pour leur premier test quand ils ont déjà le SIDA, ou ont déjà des dégâts immunitaires significatifs.
En mai, des scientifiques américains ont accompli une grande avancée dans la recherche sur le VIH: ils ont extrait du génome de cobayes le segment d'ADN correspondant à ce virus sans aucune conséquence négative.