Les biologistes moléculaires de l'université Temple aux USA sont parvenus à modifier le génome de leurs cobayes en découpant le segment d'ADN appartenant au virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
Ce dernier, élaboré sur la base de la défense antivirus des cellules, est capable d'identifier les parties "inutiles" de l'ADN et d'éliminer tout le contenu en excès d'une cellule sans l'endommager.
Les chercheurs ont découvert qu'initialement, le génome des cellules atteintes en général par le virus de l'immunodéficience — les lymphocytes T — contenait quatre inclusions virales: toutes ont été détruites grâce au nouveau système.
Cette fois, les biologistes moléculaires ont réussi pour la première fois à extraire le VIH d'un génome infecté chez des rats et des souris.
Les scientifiques ont l'intention de poursuivre leur étude pour découvrir si ce système serait efficace pour soigner un organisme vivant au stade initial ou à toutes les étapes d'évolution de la maladie.
Les scientifiques affirment même que les résultats de leur expérience pourraient être utilisés pour soigner les individus infectés par le VIH.
D'après l'Onu, on compte à l'heure actuelle 36,9 millions de personnes atteintes du VIH dans le monde, dont 17 millions l'ignorent.
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