Peter Hitchens précise également que la majorité des représentants de la classe moyenne du Royaume-Uni n'ont pas protesté, à l'époque, contre l'invasion en Irak.
Ses collègues journalistes, à qui on apprend à analyser minutieusement toute information, ont avalé "toutes les absurdités que le gouvernement leur a servi". Pourtant, le peuple "dupé" n'est toutefois pas pressé de tirer les leçons du passé.
"Combien d'électeurs soi-disant responsables se laissent aujourd'hui tromper par ceux qui tentent de nous entraîner dans un conflit stupide avec la Russie dont presque personne, à Whitehall, ne sait et ne comprend rien?", s'indigne le journaliste.
Il souligne notamment que la propagande, en utilisant le même argument, cherche à représenter le président russe Vladimir Poutine comme un nouvel Hitler, bien que quiconque est moindrement au courant de la géopolitique actuelle comprendra qu'il s'agit là d'un pur mensonge.
La Grande-Bretagne a également adopté l'"idiote" décision d'envoyer 650 soldats en Pologne et en Estonie, ajoute Peter Hitchens.
En principe, cela était censé tenir lieu de réponse à la fameuse "menace russe" dans des pays où l'on ne trouve aucun signe de cette "menace". Ainsi, la Pologne n'a pas de frontière commune avec la Russie, excepté celle de la petite région de Kaliningrad.
"Si nous ne sommes pas assez prudents, nous engendrerons à nouveau une guerre à cause de nos peurs et croyances exagérées ainsi que de la croyance en notre propagande. Tous ceux qui tombent sous cette définition n'ont pas le droit de critiquer Tony Blair. Vous n'êtes pas meilleurs que lui. Lui et ses semblables ne l'ont pas réalisé sans votre aide", a résumé le journaliste.