Le journaliste allemand indépendant Paul Schreyer a remarqué que les médias allemands tels que Spiegel Online, FAZ.net et Süddeutsche.de ne laissaient pas leurs lecteurs s'exprimer et débattre sur les articles portant sur le conflit entre l'Otan et la Russie.
Ainsi, ces médias ont fermé les commentaires pour environ 90% des articles concernant le conflit en question. La liberté d'expression prospère, rien à ajouter.
"Qui détermine l'image publique d'un conflit politique? Si une grande partie des lecteurs — voire la majorité — l'interprète autrement que les journalistes de grands médias, cela nécessite immédiatement des explications supplémentaires", a écrit Paul Schreyer sur le site du journal allemand en ligne Telepolis.
Le journaliste indépendant est parvenu à contacter le rédacteur en chef de Spiegel Online Florian Harms et lui a demandé pourquoi les lecteurs ne pouvaient pas s'exprimer sur les articles concernant la Russie.
Ach ja, #Facebook: Ein paar Sätze in eigener Sache. https://t.co/OoSV7sbtIJ pic.twitter.com/HdHlKoVbG2
— Florian Harms (@FAHarms) 26 февраля 2016 г.
"Les commentaires sur le conflit de politique extérieure entre la Russie et l'Occident exigent souvent une intense modération. Nous le faisons naturellement dans les limites de nos ressources humaines", s'est justifié Florian Harms.
Cependant, suite à la discussion de Paul Schreyer avec Florian Harms, le Spiegel Online a miraculeusement ouvert l'option de commenter la majorité des articles sur le conflit entre l'Otan et la Russie.