Depuis quelques années, l'image de M. Poutine en Occident est devenue une projection géante du mal: peu importe ce qui se passe en Russie, la faute revient toujours à Vladimir Poutine, a expliqué à Sputnik le journaliste allemand.
"Nous devons nous éloigner de cette image et déterminer le problème central: les intérêts. Après tout, des intérêts différents et très spécifiques sont derrière tout ça", a-t-il souligné.
Le modèle politique de l'"empire du mal" impliquant une division en bons et mauvais, noir et blanc, "avec nous ou contre nous" existait depuis longtemps, selon M.Seipel, cependant, le développement de la Russie, après l'effondrement de l'URSS, s'est passé différemment que ce que l'Occident voulait. La Russie a choisi son chemin en raison de son contexte historique particulier.
"En bref, si vos attentes ne sont pas satisfaites, parce qu'il y a d'autres intérêts (…), vous êtes déçu et arrivent des conflits", a fait valoir l'écrivain.
D'après lui, c'est l'une des raisons pour lesquelles l'attention occidentale a été concentrée sur une seule personne.
"Une personne qui occupe toujours son poste bien que l'Occident veuille depuis longtemps que Poutine, pour ainsi dire, démissionne en tant que président. Mais ce n'est que leurs attentes, après tout, c'est la Russie qui prend la décision à cet égard", a-t-il conclu.
Le livre "Poutine: la logique du pouvoir" est basé sur de nombreuses rencontres personnelles, en tête-à-tête et en déplacements conjoints, du journaliste allemand et du dirigeant russe.
Des experts russes et étrangers se réunissent pour discuter des tendances actuelles dans les médias et des traits caractéristiques de l'époque dite post-mainstream pour tenter de pénétrer la dynamique de son développement.